Pénurie de pétrole, hausse des tarifs de l’energie… Face à l’urgence de la situation, le village de Guethary réagit et prend un certain nombre de mesures radicales pour viser l’autosuffisance énergétique avant 2025 ! Le Guérafy s’est procuré certains détails du projet et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est ambitieux !
Une Ponpon-pe à essence bio au cœur du village
C’est sans doute l’une des mesures les plus marquantes et spectaculaires. Une station à essence nouvelle génération va être construite au cœur même du village en lieu et place de l’un des troquets préférés des Getariar (ndlr : qui va bien nous manquer 😢 ).
Elle sera dans un premier temps ouverte de juin à septembre. Pour être certain de bien cibler la clientèle estivale habituelle du village, la station-service Chai Ponpon-pe à essence proposera une sélection de bio-carburants tout à fait inédite parmi lesquels un gasoil petit-épeautre, un 98 Bio Gluten ou encore un 98 Quinoa. Un large choix de bio-carburant compatibles avec la plupart des SUV dernières générations.
Un mini-barrage, une station marée-motrice, des panneaux solaires
En plus des éoliennes déjà installées le long de la voie ferrée (cf. notre article : Guéthary autonome en électricité grâce à la SNCF), plusieurs dispositifs viendront compléter cette ambitieuse initiative.
Un barrage hydro-électrique sera installé sur le fleuve Baldareta et permettra d’alimenter en électricité les deux maisons les plus proches du barrage pour le fonctionnement d’un grille-pain pour l’une et de la lumière de l’entrée pour l’autre. Un début modeste, mais encourageant.
Une usine marée-motrice sera construite au large là où les vagues concentrent le plus d’énergie, c’est à dire au pic de Parlementia. Le projet de piscine à vagues de Jalday pourrait donc être relancé pour accueillir les surfeurs n’ayant plus accès au spot. Une centrale à charbon serait d’ores et déjà en construction pour faire tourner la piscine (inutile de préciser que c’est à Saint Jean de Luz !)
Enfin des panneaux solaires seront déployés sur le seul terrain plein sud disponible dans le village soit sur une parcelle de 12m2 qui permettra selon les responsables du projet « de recharger une Renault Zoé en 6 jours pendant les beaux jours ou en 1 mois au mois de juillet ».