Il fut un temps, pas si lointain, où Le Guerafy, si il avait été en papier, aurait peut-être eu sa place aux côtés du génialissime et légendaire Infos du Monde, sur les rayons des kiosques de Presse et en particulier sur ceux de la Presse Irrintzina…
Si Le Guérafy avait été en papier, il aurait probablement eu la chance d’être vendu (ou donné !) par Fabienne et Fabrice.
Si Le Guérafy avait été en papier, il aurait cotoyé les polars publiés par des auteurs locaux, les belles histoires de surfeurs racontées par Gardinier ou Lartigau et les best-sellers d’écrivain célèbre aux cheveux longs… Chez Fabienne et Fabrice, l’amour aura duré 10 ans et pas 3 !
Si Le Guérafy avait été en papier, il aurait pu sentir les odeurs de chocolatines toutes chaudes, celles de la tarte fine aux pommes, des beignets, des gâteaux basques et des biscuits en forme de baleine (sans Patxaran) préparés pour être vendus sur le marché, juste derrière la petite porte grillagée…
Si Le Guérafy avait été en papier, il aurait probablement été feuilleté par l’habitué moustachu venu prendre son petit noir sur le mange-debout ou par la mère de famille aux fréquents fous-rires venu tailler une bavette et se raconter les potins du village pendant que ses enfants jouent sur le fronton…
Si Le Guérafy avait été en papier, il aurait sans aucun doute été réservé et conservé précieusement sans limite de temps par Fabienne dans le tiroir sous la caisse, aux côtés du Charlie « Tout est pardonné » de janvier 2015.
Si Le Guérafy avait été en papier, il aurait été témoin des brainstormings no limits des déglingos de l’association des Commerçants Guethary On.
Si le Guerafy avait été en papier, il ne pourrait malheureusement bientôt plus être vendu à la Presse Irrintzina et même si on est tout digital, on est quand même un peu triste parce que c’est un peu de la vie du village qui part avec eux…
Toute la rédaction du Guérafy sera là dimanche, pour un dernier café et une dernière chocolatine… toute chaude !